A partir d’objets ou de photos de famille apportés par les participants, et en montrant des extraits de son film “Leur Algérie”, Lina Soualem tente de montrer comment dans le film documentaire et à l’inverse du reportage, une distance critique et un point de vue subjectif et singulier sont construits. Si le documentaire est filmer le réel, il ne se contente pas de placer une caméra devant laquelle défilera le réel, mais il le questionne à partir d’une subjectivité affirmée.

Il ne s’agit pas d’informer les spectateurs, il s’agit de leur transmettre une expérience singulière. La démarche de réaliser un documentaire à partir d’un objet intime sert d’un point de départ qui permet aux jeunes d’assumer cette subjectivité, de mieux la comprendre en vue de la mettre en forme et la transmettre.